PHiLosOphie



Cette page regroupe des textes présentant la philosophie des personnes participant aux projections, ou divers textes sympas à lire. Envoyez-vos textes pour qu'ils soient publiés.



Important. Cette page est une page de libre expression. Les textes présentés ici, et les positions soutenues dans ces textes, n'engagent donc que ceux qui les rédigent. Si vous n'êtes pas d'accord avec certaines de ces positions, vous pouvez très bien publier un ou plusieurs textes sur cette même page qui présentent des opinions contradictoires. D'autre part, ces textes ne sont pas censés influer sur le déroulement des projections. Les idées qui y sont défendues n'étant pas partagées par toutes les personnes qui participent aux projections, qu'ils soient projeteurs amateurs ou simples spectateurs. Tous les textes sont acceptés, mais à condition qu'ils répondent aux deux critères suivants. 1. Ils sont conformes à la législation relative à l'expression individuelle (pas d'incitation au racisme, à la haine, etc.). 2. Ils parlent un minimum de projections, d'art, de philosophie sur la vie, etc. En gros, pas de textes sur la meilleure façon de peigner son caniche ou sur les avantages du béton cellulaire.



Art convivial VS Art commercial

Etre nature

Pyramides artistiques et domination culturelle

Anargeek

TAZ

De la misère en milieu étudiant

Art et subversion : deux pôles antagonistes ?

Du logiciel libre à l'art libre

Réveillez-vous, voici le monde

Encouragement à une réflexion endogène sur la déviance








Art convivial VS art commercial.

Aujourd'hui, il est devenu presque impensable de faire de l'art (vidéo, musique, littérature, etc.), de le diffuser et d'en profiter, sans se positionner sur un marché. Quiconque pratique de la musique, de la vidéo, écrit des nouvelles, devrait, si il veut diffuser sérieusement sa petite production artisanale, se lancer sur le grand, ou les petits, marchés de l'art... Faute de quoi, il resterait un « artiste raté », un looser. De même, si l'on en croit les maisons de disque et autres maisons d'édition, l'amateur d'art ne saurait être autre chose qu'un consommateur éclairé ! Mais a-t-on vraiment besoin de réussir pour faire de l'art ? Et a-t-on réellement besoin d'être un fin connaisseur pour en profiter ? Ou encore, a-t-on vraiment besoin de faire partie d'un club très select d'artistes alternatifs pour accéder aux secrets ésotériques du vrai « art anti-commercial » ? Eh bien non ! Car si il faut nécessairement réussir, vendre ses oeuvres, ou faire patte blanche, pour les diffuser dans des « clubs de citadins branchés de l'art alternatif » , alors, l'art se réduit au commerce. Ou bien à un outil de classement social. L'art alternatif devient l'apparat des citadins branchés. L'art commercial, le produit formaté visant à la satisfaction des consommateurs de masse. Et sur le fond, la logique est la même. C'est du commerce équitable (les petits concerts du réseau « alternatif ») ou du commerce de grande surface (les concerts de Johny Halliday). Mais ce ne sont que deux niveaux distincts de cette espèce de « méga-pyramide artistique », où tous les artistes sont positionnés les uns par rapport aux autres dans un classement international. A chacun sa place ! Et aux deux niveaux, il y a une même logique, celle du consommateur/payeur/producteur. Le consommateur, abruti par les effets de la consommation de masse et de la consommation ostentatoire, paye pour entrer dans l'église de son choix, et permet ainsi aux gourous de faire leurs tournées, ou de vivre de leur art. Ce faisant, il engraisse des artistes peu scrupuleux, qui font leurs petites tournées européennes ou françaises, qui vendent leurs films « haute

Texte rédigé par RMX




 

Etre « nature ».

Il y a un nouveau fléau dans nos sociétés contemporaines, qui consiste à affirmer qu'on pratique une activité de manière « naturelle », c'est à dire spontanément, simplement, sans être guidé par d'autres motivations que la « motivation en elle-même ». On est alors, en quelque sorte, guidés par un instinct presque « ultra-naturel ». On aime faire les choses, « tout simplement ».

Dans ces conditions, naturellement, disserter sur des activités, tenter de leur trouver un sens – comme cette page web prétend le faire –, serait franchement superflu, indésirable et ne serait qu'une tentative d'intellectualisation ridicule qu'il faudrait laisser aux artistes conceptuels ou aux propagandistes politiques. Puisque le seul moyen de pratiquer une activité correctement, c'est de le faire avec ses tripes, sans arrière-pensées, en étant vierge de toute idéologie, de tout arrière-plan théorique, de toute représentation parasite. Et ceci resterait vrai dans des activités comme l'art, le sport, ou pour des activités moins prestigieuses, tels que le ménage, la pêche, la maçonnerie, la plomberie, la dactylographie, en bref, tout ce qu'on appelle aujourd'hui le « travail ».

Dans nos sociétés modernes, il y aurait alors deux manières d'être « naturels ». La première c'est de donner libre cours à ses instincts « bassements animaux ». En gros, c'est de s'adonner au commerce, et de se vautrer dans la fange et le luxe de la société de consommation. Ca, c'est le discours préféré des néo-libéraux. L'homme est naturellement programmé pour la hiérarchie, la division du travail, la domination et la propriété privée. C'est un animal capitaliste ! Ou pour d'autres, l'homme est une brute avinée, dominante et violente, prêt à tout pour soumettre la femme, esclave soumise, jalouse et instinctive ! La seconde, c'est de vivre en harmonie avec la nature, de retrouver la spontanéité du singe qui va cueillir les papayes dans les branches, du paysan qui cultive son verger, du marin bourru qui....

Texte rédigé par RMX


Pyramides artistiques et domination culturelle.




Un des phénomènes les plus frappants dans les activités artistiques et intellectuelles (AA&I), du moins telles qu'elles sont pratiquées aujourd'hui, est la constitution des pyramides. Je me propose ici, de faire une petite analyse sociologique de ces pyramides, histoire de m'éclater un peu. C'est du n'importe quoi, mais c'est marrant à écrire. Et tant pis pour ceux que ça fait chier !


Principes d'une pyramide.


Voilà à quoi ressemble une pyramide (en gros).


Au sommet de la pyramide, il y a une poignée d'individus gagnants, qui ont atteints la « gloire », momentanément ou durablement, et qui sont offerts en spectacle aux individus qui sont engagés dans la pyramide ainsi qu'aux consommateurs (souvent les mêmes) des produits issus de la pyramide. Les individus qui forment la base de la pyramide, ou qui sont extérieurs à la pyramide, n'ont bien souvent nullement conscience de la manière dont s'y sont pris ces gagnants pour occuper cette position élevée. Mais, en tous les cas, leur existence légitime la hiérarchie. En règle générale, ils adhèrent tout autant que les gagnants à la croyance dans l'universalité et la légitimité de cette hiérarchie qui stratifie l'activité. Pour cette raison, ils concourent à entretenir cette hiérarchie, ne serait-ce qu'en dirigeant une demande, une admiration et un désir vers les positions élevées de l'activité, ce qui vient renforcer la valeur des positions élevées dans la hiérarchie. Ils peuvent aussi renforcer cette.............;


Texte rédigé par RMX







Anargeek





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·· m a n i f e s t e · d ' u n ··
·· a n a r g e e k · v 1 . 0 b ··
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Je suis un anargeek.

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Geek, parce que j'appartiens sans conteste à cette catégorie de personnes qui prennent plaisir à utiliser, comprendre et modifier ces mystérieuses machines qu'on appelle ordinateurs.

Geek, donc, parce que je suis curieux de leur fonctionnement, des possibilités offertes par leurs programmes, et excité par d'autres qui n'ont pas encore été explorées, ou même imaginées.

Geek, parce que ces engins font partie de ma vie quotidienne, et se font simultanément horloges, chaînes hifi, bibliothèques, machines à écrire, à café, téléphones ou aides-mémoire... mais aussi et surtout vastes terrains d'expérimentation, de communication et de découverte.

Geek, aussi, parce que ma vie a intégré la communication numérique. Tous les jours ou presque, je lis mon courrier électronique, veille au bon fonctionnement des serveurs internet que j'utilise, entretiens le réseau que je partage, m'informe, apprends et échange par le biais des forums, mailing-lists et divers sites, discute et rencontre par irc, etc.

Geek, toujours, parce que le terme, insulte à l'origine, a été délicieusement réapproprié et positivé par la communauté qu'il désigne, à la façon d'autres "minorités culturelles".

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Anar, parce que je rejette une société basée sur la domination des un-e-s sur les autres, et demeure persuadé qu'il est possible de se réaliser dans le respect de tout-e un-e chacun-e, par la pratique de l'égalité, de la solidarité et de l'autogestion.

Anar, donc, parce que je suis révolté par cet ordre des choses, qui impose exploitations, souffrances et morts quotidiennes, que je veux contribuer à bouleverser, par une implication dans des mouvements sociaux et une participation aux courants de remise en cause radicale du système.

Anar, parce que je tente d'expérimenter au quotidien mes idées, vers une autonomie vis à vis des normes sociales : refuser les sirènes de la consommation et de la compétition, enrayer l'aliénation et déconstruire les comportements dominants, développer des pratiques de vie égalitaires et collectives.

Anar, aussi, parce que je suis inévitablement critique et méfiant vis à vis de l'information "officielle", commerciale et institutionnelle, qui formate notre vision du monde à coup d'omissions, de mensonges et déformations. Sans prétendre à l'objectivité, je veux chercher d'autres moyens de m'informer et de communiquer.

Anar, encore, parce que je déplore la paranoïa sécuritaire qui gagne la société en instrumentalisant ses peurs. Je refuse la criminalisation, le fichage, la répression déployés par les autorités contre les pauvres, contestataires et diverses "classes dangereuses". Nous pouvons et devons nous y insoumettre!

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Anargeek, parce que j'entends combiner curiosité et savoir-faire technologiques avec volonté et pratiques éthiques et politiques. Si les idées donnent sens aux pratiques et les orientent, les pratiques nourissent et matérialisent les idées.

Anargeek, donc, parce que j'aspire à une société basée sur l'autodétermination, la libre coopération et l'intelligence collective. C'est dans ce sens que j'adhère au mouvement des logiciels libres, fruit de la collaboration volontaire de milliers de personnes de part le monde, permettant à quiconque de partager, mais aussi de modifier et de distribuer les programmes informatiques libres.

Anargeek, parce que je refuse d'être esclave d'un système politique comme d'un système informatique. Les états imposent leurs lois, les logiciels propriétaires leurs "standards". Les premiers empêchent la contestation par la répression, les seconds l'alternative par les brevets. Je veux pouvoir autogérer ma vie, comme je veux pouvoir comprendre, modifier et créer mes outils.

Anargeek, aussi, parce que je veux résister à la consommation frénétique imposée par le capitalisme, qui ne cesse de produire et de manipuler, pour toujours jeter et gaspiller. Je récupère le matériel jugé obsolète pour le réanimer à coups de logiciels libres et pièces dépareillées; m'amuse à explorer les limites des machines démodées; tente d'intégrer créativité, imagination et expérimentations à mes pratiques électroniques.

Anargeek, parce que j'ai envie de bousculer certaines réalités et clichés qui collent aux milieux dans lesquels je suis impliqué. Si j'ai à coeur que les communautés militante et informatique alternatives puissent se rencontrer, c'est qu'il me semble primordial, notamment, de mettre à mal le sexisme qui sévit chez les geeks, d'avoir un regard critique sur l'ultra-spécialisation qui accompagne l'informatique, mais aussi d'ouvrir les milieux contestataires aux perspectives numériques, sur lesquelles ils sont si souvent fermés et cyniques.

Anargeek, encore, parce que l'informatique est aussi un excellent support d'information indépendante. Aussi puis-je participer à des réseaux de contre-info comme Indymedia, média autonome dispersé dans le monde entier, ouvert aux contributions de tou-te-s, cassant la frontière actrice/spectateur/journaliste, explorant des sujets boycottés ou maltraîtés par "l'information" de masse.

Anargeek, enfin, parce que je crois que les ordinateurs ne se résument pas à des instruments de fichage et d'aliénation, mais peuvent constituer des outils d'épanouissement, de communication et de transformation sociale. Je préfère partager mes savoirs plutôt que de jalousement les garder, en participant, par exemple, à des ateliers d'informatique alternative; ou à la mise en place d'outils et de "services" collectifs & non-marchands, tels que serveurs, accès internet, sites ouebs ou collectivisation de matériel...

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Ce "manifeste" n'a pas vocation de vous représenter. Libre à vous de le reprendre, tout ou partie, de l'adapter, de l'endosser ou de le rejeter. Parce qu'il y a autant d'anargeeks que d'individualités, j'encourage chacun-e à écrire et réaliser son manifeste, ses idées, son texte, son graffiti ou son ascii!

Contre le culte de la personnalité, les leaders et la passivité, tout le monde peut s'inventer et se réaliser!



décembre 2002,
Texte rédigé par darkveggy (mail | www).



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TAZ. Zone Autonome Temporaire.



Au XVIIIe siècle, les pirates et les corsaires créèrent un «réseau d'information» à l'échelle du globe: bien que primitif et conçu essentiellement pour le commerce, ce réseau fonctionna toutefois admirablement. Il était constellé d'îles et de caches lointaines où les bateaux pouvaient s'approvisionner en eau et nourriture et échanger leur butin contre des produits de luxe ou de première nécessité. Certaines de ces îles abritaient des «communautés intentionnelles», des micro-sociétés vivant délibérément hors-la-loi et bien déterminées à le rester, ne fût-ce que pour une vie brève, mais joyeuse.
Il y a quelques années, j'ai examiné pas mal de documents secondaires sur la piraterie, dans l'espoir de trouver une étude sur ces enclaves - mais il semble qu'aucun historien ne les ait trouvées dignes d'être étudiées (William Burroughs et l'anarchiste britannique Larry Law en font mention - mais aucune étude systématique n'a jamais été réalisée). J'en revins donc aux sources premières et élaborai ma propre théorie. Cet essai en expose certains aspects. J'appelle ces colonies des «Utopies Pirates»............................

Texte rédigé par Hakim Bey




De la misère en milieu étudiant. Considérée sous ses aspects économique, politique, psychologique, sexuel et notamment intellectuel et de quelques moyens pour y remédier



Nous pouvons affirmer, sans grand risque de nous tromper, que l’étudiant en France est, après le policier et le prêtre, l’être le plus universellement méprisé. Si les raisons pour lesquelles on le méprise sont souvent de fausses raisons qui relèvent de l’idéologie dominante, les raisons pour lesquelles il est effectivement méprisable et méprisé du point de vue de la critique révolutionnaire sont refoulées et inavouées. Les tenants de la fausse contestation savent pourtant les reconnaître, et s’y reconnaître. Ils inversent ce vrai mépris en une admiration complaisante. Ainsi l’impuissante intelligentsia de gauche (des Temps Modernes à l’Express) se pâme devant la prétendue "montée des étudiants", et les organisations bureaucratiques effectivement déclinantes (du parti dit communiste à l’U.N.E.F.) se disputent jalousement son appui "moral et matériel". Nous montrerons les raisons de cet intérêt pour les étudiants, et comment elles participent positivement à la réalité dominante du capitalisme surdéveloppé, et nous emploierons cette brochure à les dénoncer une à une : la désaliénation ne suit pas d’autre chemin que celui de l’aliénation.................

Texte rédigé par des membres de l’Internationale situationniste et des étudiants de Strasbourg




Art & subversion, deux pôles antagonistes ? De l’impossibilité de la subversion dans l’art au dépassement de l’art par une praxis de la subversion quotidienne



L’art peut facilement paraître obsolète en tant que concept, en tant qu’idée, pour beaucoup d’entre nous. Il n’y a pas besoin d’être hégélien pour cela. Aujourd’hui, on parle plutôt de produits culturels que d’ "art". Musique, cinéma, littérature, avènement du multimédia, l’art se propage là où il est le plus rentable, sous des formes "démocratisées"... Quelles que soient ses formes d’expression, l’art contemporain est vu comme une activité élitiste et péremptoire par la plupart de ceux qui ne s’y intéressent pas ou qui s’en sont désintéressés. Est-ce là un simple préjugé populiste ? Pas si sûr, car si le mot "art" fait peur par les prétentions qu’il véhicule, s’il semble réservé à une certaine caste qui se gargarise de débats philosophiques qui permettent au monde de l’art de ne pas sombrer dans la consommation de masse propre aux modes de production artistique popularisés, l’art contemporain et son monde semblent avoir de plus en plus de mal à s’auto-convaincre de l’intérêt de leur existence. A un niveau purement esthétique comme à un niveau plus largement philosophique ou politique, l’art contemporain est, de l’avis de plusieurs de ses protagonistes (artistes ou théoriciens), entré dans une phase de stagnation, voire de décomposition, et cela................

Texte rédigé par Thomas Genty




Du logiciel libre à l'art libre



Le copyleft*, ce droit d'auteur né des logiciels libres, gagne du terrain sur tous les fronts de la création. Des artistes, attentifs aux qualités créatives, économiques et sociales des hackers, appliquent eux aussi le principe d'une oeuvre qu'on peu librement copier, diffuser et transformer.

La liberté de créer dans les règles de l'art.

Pour créer, nous avons besoin de liberté. L'art est sans doute le domaine de la création où s'exprime le mieux cette liberté. Parce que les artistes savent à la fois transgresser les limites établies mais aussi les reformuler avantageusement. Sans ce double jeu de transgression et de création des limites, on tomberait dans la destruction pure et simple, où la liberté totale est égale à l'absence totale de liberté. Et négation de l'art, bien entendu. Ainsi les iconoclastes de tout poil qui prétendent résoudre les problèmes par la table rase. Un pirate, un fondamentaliste religieux ou politique, s'inscrivent dans cette....

Texte rédigé par Antoine Moreau




Réveillez-vous, voilà le monde.

Si l'artiste alternatif a souvent du mal à organiser son action, c'est que la masse d'illusions aliénantes a valeur de référence unique, dans une société entièrement vouée à la production/consommation de marchandise. Le divertissement, ce grand robinet à illusions, se substitue dans l'usage courant à toute autre définition du mot "art". Nous devons aujourd'hui reprendre le mot volé, l'outil créatif confisqué pour le seul service d'un spectacle permanent. Le but n'est cependant pas de redéfinir un statut de l'artiste, puisque la notion de labeur spécialisé (ou métier) s'intègre déjà dans un ensemble corrompu. Mon approche consiste plutôt à revendiquer un simple statut d'être vivant, et à utiliser des méthodes artistiques et intuitives pour retrouver notre place dans le monde réel.


1-Chroniques marxiennes: la torsion marchande et le cloaque mondial.


Je ne chercherai donc pas une ligne de conduite jalonnée de règles précises, comme le font tant de mouvements dit contestataires, si hâtifs dans leur recherche d'un ordre.....................


Texte rédigé par Manuel J. Grotesque.




Encouragement à une réflexion endogène sur la déviance.





Les réseaux dits alternatifs regorgent d'individus se présentant volontiers comme "rebelles", "anti-système", "déviants", mais ils ont souvent peu de réflexion sur ces déviances, leurs causes, les formes qu'elles peuvent prendre. On sort des rails, on est rapidement pointé du doigt, ce qui conforte notre orgueil individualiste et romantique, puis on se consume (physiquement comme psychiquement) à l'instar d'une comète fugace. Ce jeu du petit martyr, qui va à l'encontre de toute action constructive et découle peut-être simplement de notre passif chrétien, est le premier concept boiteux avec lequel je proposerais d'en finir au sein des réseaux alternatifs.........................................


Texte rédigé par Manuel J. Grotesque







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